Description
Le siège de la position fortifiée en août 1914
En 2004, nous avons publié un ouvrage sur lensemble des sièges subis par la place forte de Namur. Il y était dit quun certain nombre avait fait lobjet de synthèse récente, les autres pas. Nous avons choisi de présenter aujourdhui celui daoût 1914. Lobjectif de ce livre est donc de fournir une synthèse vulgarisée dun siège récent dans lhistoire namuroise, mais dont tous les témoins ont maintenant disparu, den envisager les aspects militaires et civils, avant, pendant et après. La présentation sommaire des armées belge et allemande fait mieux ressortir la disparité des forces en présence. Il sagit aussi dexpliquer le développement des mortiers austro-allemands de 305 mm et de 420 mm, le rôle de laviation belge et des coloniaux de Chaltin, peu connus. Et, dans le cadre du renouveau de lhistoriographie de la première guerre mondiale, dapprocher le contenu du seul quotidien namurois de la guerre, la propagande et les conséquences indirectes comme les témoins matériels que sont les monuments commémoratifs. Lessentiel de la bibliographie existante a été brassé, complété par lanalyse de la presse locale et des cartes postales dont plusieurs dizaines sont inconnues. Bien sûr, lexhaustivité demeure un idéal, le nombre de pages de cette collection imposant de faire des choix. Dans les derniers mois de 1914, on navait aucune notion précise, à létranger, de ce qui avait pu se passer à Namur et comment cette place forte que la Dusseldorfer Zeitung appelait la clef de la porte de France, avait pu tomber si vite aux mains des envahisseurs » (P. Beaupain, 1922).
Déjà avant la parution de ces lignes, le siège de la position fortifiée de Namur en 1914 est loin dêtre inédit. Dès la fin de la guerre, les Allemands en écrivent des relations unilatérales, des officiers belges en relatent le déroulement dans les revues militaires spécialisées et des ouvrages commémoratifs sur la Grande Guerre, des historiens militaires, tous officiers, lintègrent dans des études sur la guerre de forteresses du premier conflit mondial. En 1930, le ministère de la Défense nationale fait paraître une étude magistrale de près de 900 pages accompagnée dun atlas de 22 cartes et plans détaillés, sur base de lexamen critique des sources belges et allemandes. Le rôle de lartillerie lourde est étudié en détail, outre dans des ouvrages allemands des années trente difficiles daccès, dans un article de la Revue belge dhistoire militaire de 1978. Le versant civil du siège, à commencer par les massacres et les destructions, est largement couvert par le recueil des ecclésiastiques Jean Schmitz et Norbert Nieuwland. Depuis 1980, lhistorien namurois Jean Baudhuin sest particulièrement intéressé à ce siège tant au sein de notre association que du Guetteur Wallon quil présida plusieurs années. Des articles récents dus à sa plume et à celle de ses continuateurs traitent principalement de la vie quotidienne pendant et après août 1914, rassemblant témoignages et photographies inédits.
- Auteurs : Vincent BRUCH, Dominique FRANÇOIS, Alex FURNÉMONT et Jacky MARCHAL sous la direction de Philippe BRAGARD et Jacques CHAINIAUX
- Poids : 0.340 kg
- Dimensions : 23 x 16.5 cm
- ISBN : 978-2-9600661-0-4
- Année de parution : 2006
- Pages (hors couverture) : 112
- Éditeur : Les Amis de la Citadelle de Namur asbl
- Distributeur : Les Éditions Namuroises asbl