Description
Une forteresse mosane de Wellington à Brialmont (1814-1878)
Depuis 1986, parmi les vingt-deux livres édités par notre association, nous avons publié l’histoire de la citadelle, à l’usage premier des visiteurs du monument. Parmi les grandes étapes de son histoire et les différentes parties du site fortifié, le château des comtes, les souterrains, les travaux de Vauban, les avatars de la citadelle entre 1870 et 1940, les forts Brialmont ont été traités de manière plus détaillée. La première enveloppe bastionnée du XVIe siècle et l’œuvre de Coehoorn ont pour leur part fait l’objet d’articles dans le Bulletin périodique. L’histoire militaire a vu des ouvrages sur les sièges en général, et sur ceux de 1692 et de 1914 en particulier. Nous avons également donné une grosse synthèse sur les enceintes urbaines de Namur. Restent donc les XVIIe et XVIIIe siècles avec Terra Nova et les forts avancés pour la forteresse « fantôme », celle qui a presque entièrement disparu lors des démantèlements successifs à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, et surtout la citadelle visible de nos jours, résultat d’une reconstruction majeure entre 1816 et 1825.
En effet, quatre-vingt sinon nonante pour cents des murailles et des bâtiments que l’on voit datent de cette époque et résultent des travaux effectués par des entrepreneurs namurois sur base de plans élaborés par des ingénieurs hollandais d’après les idées d’un grand général anglais, le tout influencé par des théories françaises. C’est une forteresse du premier quart du XIXe siècle qui dresse ses remparts sur l’éperon venant mourir au confluent de la Sambre et de la Meuse.
Laissant pour l’instant de côté l’étude des XVIIe et XVIIIe siècles, ce livre est donc consacré à la forteresse hollandaise. C’est la première fois qu’une telle synthèse est proposée, à partir de l’analyse de documents et de plans d’archives inédits, croisés avec la littérature existante.