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La position fortifiée de Namur en mai 1940 – Tome 2

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Description

La Position fortifiée de Namur (P.F.N.) en mai 1940 (tome 2)

Du 10 au 24 mai 1940 et l’après-guerre

En 1990, le professeur namurois Jean Baudhuin constatait : « En 1930, la Défense nationale faisait paraître un volumineux ouvrage relatant de quelle manière s’était effectuée la Défense de la Position fortifiée de Namur en août 1914. Par contre, cinquante ans après les événements de mai 1940, rien de semblable n’a encore été réalisé. »

Au moment où Jean Baudhuin soulignait cette carence, seuls des témoignages de vétérans avaient été publiés dans des revues d’histoire locale. Plusieurs amicales d’anciens combattants publièrent également des monographies relatives à un ouvrage fortifié en particulier : L’Entrée (Saint-Héribert), Metten (Andoy), Hennuy (Malonne) ou Loneux (Marchovelette). Vers l’Avenir sous la plume d’Abel Berger se fit l’écho d’articles documentés.

En réalité, au contraire de la Position fortifiée de Liège (P.F.L.), la défense de la P.F.N. en mai 1940 n’a guère suscité de commentaires dans l’historiographie relative à la Campagne des 18 jours hormis des considérations générales.

Le rôle joué par la P.F.N., point sud de la ligne de défense Anvers-Namur et charnière entre les deux armées françaises Blanchard et Corap, n’avait pas fait l’objet d’une recherche systématique. L’ordre de repli du 15 mai 1940 et l’abandon de la P.F.N., à l’exception des sept forts chargés de résister à outrance, reléguait Namur au second plan de la campagne militaire.

Dès lors, dans les ouvrages retraçant la Campagne de Belgique, Namur n’est citée que comme position de résistance ou lorsqu’est évoqué le repli du 15 mai 1940, la cité mosane étant associée à la retraite de la 1re armée Blanchard et du VIIe C.A. du général Deffontaine. Namur est mentionnée comme lieu de passage des Chasseurs ardennais en provenance des Ardennes et le sort tragique de cette unité à Temploux. Mais, Namur ne sert souvent que de point de référence géographique pour situer un événement sur la carte. Par contre, « la résistance à outrance » dès le 15 mai 1940 des fort namurois n’est ni détaillée ni analysée.

À l’entame de notre recherche doctorale en 1996, une étude historique d’ensemble faisait dès lors toujours défaut. La P.F.N. apparaissait comme le parent pauvre de l’historiographie de 1940, l’attention des historiens s’étant focalisée sur les combats de Liège, des Ardennes, de Hannut, de Gembloux et des Flandres. Il semblait urgent de se pencher sur cette page méconnue de la Campagne des 18 jours d’autant que les témoins directs se faisaient âgés. Défendue en 2012, cette recherche doctorale La Position fortifiée de Namur (P.F.N.) en mai 1940 repose sur l’analyse des archives publiques belges et étrangères, sur des sources privées et plus de 300 témoignages oraux qui prouvent que Namur fut le théâtre de très nombreux événements associant l’armée belge, l’armée française, l’autorité civile et la population.

Publié en 2018, le tome 1 décrit le sort de la P.F.N. depuis 1918 jusqu’au 10 mai 1940 inclus. Illustrées par 470 documents iconographiques, ces pages abordent le réarmement de la P.F.N., son organisation défensive, l’instruction des cadres et de la troupe, la présentation des unités présentes à Namur, les manœuvres de 1937 en présence de Léopold III, la vie quotidienne sur le terrain durant la mobilisation, le vocabulaire des artilleurs, la mise sur pied de guerre progressive en avril-mai 1940, l’alerte générale du 10 mai, la préparation et l’entrée des troupes françaises en Belgique…

Ce deuxième tome décrit le sort de la P.F.N. du 10 au 24 mai 1940, jour de la reddition du fort de Dave, et l’après-guerre. Illustrées par plus de 800 documents iconographiques, souvent inédits, et des représentations en 3D, ces 608 pages plongent le lecteur au cœur de la Position fortifiée de Namur défendue par le VIIe corps d’armée du lieutenant-général Deffontaine : les relations contrastées avec les Français, les troupes d’infanterie des intervalles, la résistance des forts, les opérations menées par les troupes allemandes des 211 et 269 Infanterie-Divisionen, la Commission des Forts, le destin des principaux acteurs de mai 1940 à Namur, les lieux de mémoire, les amicales.

La préface du tome 2 est signée par Philippe Bragard, professeur à l’U.C.L. et président des Amis de la Citadelle de Namur ASBL.

 

Prix incluant 3€ de frais de conditionnement.

Informations complémentaires

Poids 3 kg
Auteur

VANDENBROUCKE Jacques

Année de parution

2020

Pages (hors couverture)

608

Dimensions

21×29,7cm

Éditeur

Jacques Vandenbroucke

Distributeur

Jacques Vandenbroucke

ISBN

978-2-9602306-1-1

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